Qu’est-ce que le « piège du réétalonnage » et comment le résoudre?

Dans la conception d’un produit à vocation industrielle, toutes les pièces ne sont pas vouées au même futur. Certaines d’entre elles, la majorité même, demeureront bien fixées dans le produit, sans accès de l’extérieur, pour le bonheur à la fois du manufacturier et de l’utilisateur final.

Quelques rares autres composantes, cependant, ont cette fâcheuse nécessité de devoir périodiquement subir un traitement particulier afin soit de préserver leur performance, soit de prouver leur performance. C’est le cas des capteurs environnementaux de précision qui sont intégrés dans bien des produits industriels.

Leur objectif est généralement de fournir des données nécessaires au bon fonctionnement du produit dans un maximum de conditions environnementales variées. C’est le cas, par exemple, de la vaste majorité des équipements mesurant des gaz tels que les EMS (Emission Monitoring Systems) ou encore les systèmes de mesure RDE (Real Driving Emissions) pour n’en nommer que quelques-uns.

Qu’il s’agisse de contraintes normatives imposées par l’industrie ou tout simplement par souci de maintien de la performance, ces capteurs doivent subir périodiquement (typiquement annuellement) un traitement qui garantisse la précision et l’exactitude de leur mesure, via des tâches de réétalonnage, d’ajustage  et de certification.

Et c’est alors que les manufacturiers se divisent en 2 grandes catégories : ceux qui ont prévu le coup, et ceux qui regrettent ne pas l’avoir fait.

Qu’entend-on par « piège du réétalonnage »?

Le piège du réétalonnage est le fait de négliger lors du développement d’un produit le fait que les capteurs environnementaux qui s’y trouvent devront faire l’objet d’une recertification et d’un réétalonnage, et ce, de manière régulière. Ce piège se dresse devant tous les concepteurs de produits industriels à destination d’un marché hautement normé tel que les industries d’analyse d’émission de gaz polluants par exemple.

Pourquoi s’agit-il d’un piège ?

Il est reconnu assez unanimement que les 2 critères ultimes qui tranchent sur la sélection finale d’une solution de capteurs soient la qualité (la précision) et le coût. Or, typiquement, ces deux critères sont évalués à la fabrication du produit et non sur tout le cycle de vie du produit. Sous prétexte d’optimiser la précision et le coût, les équipes oublient ainsi trop souvent que maintenir cette même précision dans le futur contribuera également au coût total. Et en fin de compte, dès la première recalibration annuelle, il devient évident que la solution considérée initialement comme une aubaine s’avère finalement être dangereusement difficile à maintenir.

Consultez cet article pour mieux comprendre les implications du réétalonnage sur les coûts et l’expérience client.

Pourquoi l’étalonnage ne résout pas le problème de étalonnage?

Si on considère l’étalonnage comme la toute première intervention effectuée sur un capteur pour en garantir et maximiser la précision, cette action est généralement entreprise en usine par le manufacturier du capteur lui-même, et son mécanisme n’est pas nécessairement accessible par l’intégrateur et moins encore par l’utilisateur final du produit.

C’est ainsi que l’attrait d’acheter des capteurs prêts-à-l’emploi munis de certificats de traçabilité vient souvent baisser les gardes du manufacturier industriel qui mentalement indiquera comme « réglée » la question de l’étalonnage et de la certification. Or, peu importe si le capteur est initialement étalonné, le réétalonnage devra bel et bien avoir lieu, l’année suivante, la prochaine, et l’autre encore, et le fait de s’être prémuni d’un capteur pré-certifié ne règle en rien les questions à savoir 1) comment le réétalonnage sera effectué? et surtout 2) qui s’en chargera?

Dans quel contexte le piège du réétalonnage existe-t-il?

Tous les produits intégrant des capteurs environnementaux opérant en industrie hautement normée sont concernés par cette réalité.

Les industries de la biotechnologie, de la bio-pharmaceutique et de l’analyse de la qualité de l’air sont particulièrement touchées.

Les produits liés de près ou de loin à l’industrie du test et de la certification sont également fortement impactés, car fortement surveillés par des normes très strictes.

Si vous êtes impliqués de près ou de loin dans le développement de produits dans ces industries, un petit temps d’arrêt pour évaluer si le piège du réétalonnage vous attend pourrait vous faire sauver énormément de temps et d’argent dans les mois, voire années, à venir.

Comment résoudre le problème du réétalonnage efficacement?

La clé de l’énigme se trouve dans ces deux mots: modularité et accessibilité.

Un capteur est considéré comme modulaire s’il peut être facilement remplacé par l’utilisateur final. Par facilement, on entend l’existence d’un mécanisme simple et sans aucun risque d’erreur par lequel le capteur peut être retiré et échangé sans s’inquiéter de faire une mauvaise manœuvre. Un capteur modulaire ne demande donc ni tournevis, ni intervention sur du filage, ni manipulation de données pour être retiré ou échangé. La modularité apporte comme réponse à l’énigme le requis selon lequel le capteur peut éventuellement sortir du produit, puis le réintégrer plus tard, pour permettre les tâches de réétalonnage.

À ceux et celles qui pensent : mais pourquoi ne pas simplement aller étalonner sur place comme nous l’avons toujours fait ? L’autre partie de la réponse, l’accessibilité, pourrait créer un changement de paradigme dans votre approche.

Par accessibilité on entend l’existence d’un logiciel simple d’emploi et ouvert qui permette à tout laboratoire accrédité ISO17025 possédant les compétences pour le faire d’effectuer la tâche de réétalonnage. L’accessibilité à la fonction de réétalonnage diminue par un facteur variant entre 5 et 10 les coûts liés au réétalonnage annuels par rapport à un réétalonnage sur le terrain. Lorsque le temps vient, le capteur étant modulaire peut tout simplement être retiré, mis dans une enveloppe, expédié au laboratoire, puis être de retour quelques jours plus tard dans sa meilleure condition possible muni de son certificat.

Et ce, par l’utilisateur final lui-même, en toute autonomie. Pour son bonheur et pour celui de l’intégrateur.

Et si l’utilisateur final détient quelques capteurs en surplus, il aura pu effectuer un échange instantané à chaud (hot-swap) et n’aura subi aucun temps d’arrêt lors de l’opération.

Tous les joueurs y gagnent. L’utilisateur final peut être agile, autonome, il ne subit aucun temps d’arrêt, et simplifie son processus documentaire normatif. Le manufacturier jouit d’une bien meilleure satisfaction client, sauve des coûts en support à la clientèle ainsi que des coûts de maintenance généralement extrêmement élevés.

Comment Dracal résout le problème pour vous

D’abord, les capteurs environnementaux de précision de Dracal sont modulaires par leur connectivité USB. S’il est un point sur lequel tous s’entendent, c’est que la technologie USB est robuste, a fait ses preuves, est là pour rester, et permet une modularité parfaite par design. On branche et on débranche, sans avoir peur d’avoir fait une mauvaise manœuvre. Chaque capteur est muni d’un numéro de série unique, en permettant la traçabilité.

Ensuite, Dracal satisfait le critère d’accessibilité en offrant un logiciel gratuit et simple d’emploi permettant la visualisation, l’enregistrement et l’ajustage* facile des données. Tous les laboratoires accrédités ISO17025 ayant les capacités d’étalonnage requises pour un capteur et possèdant un ordinateur (Windows, Mac OS ou Linux) muni d’un port USB sont des candidats valides au réétalonnage de nos produits. Si un ajustage a lieu, celui-ci est enregistré directement dans le capteur et le suit jusqu’au prochain réétalonnage. Aucune manipulation externe n’est requise : le produit revient recalibré, ajusté et accompagné de son certificat d’étalonnage.

Le petit plus de Dracal: Pour les intégrateurs, des outils d’intégration simplifiés ainsi que des exemples de codes copier-coller permettent aux programmeurs de tous les niveaux de contribuer à l’intégration des données. De plus, l’option de communication par protocole COM (option VCP) permet une intégration sans dépendance à un logiciel tiers, réduisant à néant les casse-têtes de gestion de licence et de mises à jour futures.

La solution est doublement simple. Mais d’une efficacité redoutable. Nous vous invitons à consulter le cas d’étude suivant pour constater la force du changement de paradigme qui se cache derrière l’adoption de la solution de capteurs modulaires de Dracal.

*Seuls les instruments de Dracal possédant le suffixe -CAL sont ajustables.

Étude de cas avec AVL

Un changement majeur en termes d'efficacité opérationnelle

"[...] C'est alors que nous avons découvert Dracal et avons constaté que sa solution de capteur pouvait nous aider à résoudre le problème plus rapidement et facilement que nous ne l'avions anticipé. Il est devenu évident que le capteur Dracal résolvait notre problème lorsque nous avons constaté 1) la réduction significative du temps d'étalonnage, 2) que les mesures étaient plus précises et cohérentes, et 3) que nos clients n'avaient plus besoin d'envoyer l'ensemble du système pour l'étalonnage, ce qui était en réalité un changement majeur en termes d'efficacité opérationnelle et de satisfaction client."

Mirko Rossi, Responsable Produit - Logiciels de véhicules & Logiciel chez AVL

Prochaines étapes avec la solution Dracal

Si notre solution vous intéresse, et que vous désirez savoir par où commencer, voici un plan d’action simple qui pourra vous permettre de rapidement évaluer notre solution et déterminer si elle convient à vos besoins.

1 – Acheter un de nos capteurs en choisissant une option de modèle possédant le suffixe « -CAL » (ex USB-PTH450-CAL). Si une intégration basée sur le protocole COM est souhaitée pour éliminer toute dépendance à un logiciel tiers, l’option également munie du suffixe « VCP- » est celle qu’il vous faut (ex. VCP-PTH450-CAL).

2 – Téléchargez DracalView. Même pour les utilisateurs de l’option « VCP », le logiciel vous permettra de rapidement visualiser les données et tester la fonction de réétalonnage par l’utilisateur.

3 – Déterminer votre mode d’intégration. Via nos outils en ligne de commande ou le mode VCP? Quel langage? Puis ensuite référez-vous à nos banques d’exemples de codes pour copier-coller celui qui s’applique à vous.

4 – Lors de la réception de l’instrument, testez DracalView, testez votre exemple de code. Adaptez-le à votre cas d’utilisation spécifique. Puis ça y est, c’est déjà terminé. Tel qu’affirmé par l’un de nos clients dans ce cas d’étude, oui, vous pouvez « intégrer complètement les capteurs dans [votre] base de code en environ 20 minutes, en tout et pour tout« .

Vous avez peut-être encore une foule de questions. N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des réponses et obtenir de l’aide pour votre prise de décision.

Votre projet pourrait-il bénéficier des solutions Dracal?

Parlez-nous-en, et nous déterminerons rapidement ensemble si c’est la solution qu’il vous faut.

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Conclusion

Le piège du réétalonnage existe réellement et touche beaucoup de manufacturiers qui considèrent encore à ce jour comme « normal » de devoir se déplacer annuellement chez les clients pour effectuer des tâches de réétalonnage sur le terrain. La considération d’une solution de capteurs modulaires et accessibles permettra à toute équipe travaillant sur un nouveau produit d’intervenir pour contrer dès maintenant le piège du réétalonnage. Quant aux manufacturiers ayant déjà des produits déployés sur le terrain, nous espérons que le cas d’étude avec AVL ci-dessus vous aura convaincu qu’il n’est pas trop tard pour effectuer un changement innovant dans votre prochain modèle dans cette direction. Et si vous considérez utiliser la solution Dracal, ce changement pourrait se faire à une vitesse et à un coût de développement qui pourrait vous surprendre et créer, ici aussi, un changement de paradigme!

 

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  • Prêt à l’emploi en moins de 3 minutes
  • Fonctionne sous Windows, Mac OS X et Linux
  • Graphique et enregistrement des données en temps réel
  • Intervalle d’enregistrement jusqu’à 0,5 seconde et unités configurables (°C, °F, K…)
  • Prise en charge simultanée d’un nombre illimité de capteurs Dracal
  • Calibration par utilisateur simplifiée (pour les produits avec l’option -CAL)
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